omment c'est chez moi:
(c'est bien)

Y'a pleins de choses utiles, comme par exemple de la pâte à modeler ou des jeux electroniques d'il y a 20 ans. J'ai aussi une vieille calculatrice TI-30 de 1978 qui marche encore et une moquette marron. Bref, tout ce qui m'a formé... je garde précieusement toutes ces reliques qui ont contribué à l'émergence de ma gracile et néanoins agréable personne...



-Exclusif !!!! La recette de la pâte à modeler Playdoh


Parce qu'on a toujours besoin d'un peu de pâte PlayDoh chez soi
(et qu'on en a plus - ou alors elle doit avoir séché depuis le temps). Elle a contribué à la maîtrise totale de mes mains, de mes pieds et de ma bouche, puisque j'étais capable de fabriquer un sujet Play-Doh avec les doigts de pieds et de peindre à la bouche avec de la peinture à doigts.


3 tasses de farine
1 c. à table de crème de tartre ou d'alun
2 petits sachets de "Kool-Aid" concentré non sucré
1/2 tasse de sel
3 cuillère à table d'huile végétale
2 tasses d'eau déjà bouillie

AAAAAh, quelle nostalgie de pouvoir retrouver nos petits personnages du Coffret Playdoh Coiffeur ou Dentiste...
Et après avoir passé ma prime jeunesse accompagnée de la girafe Sophie qui fait pouic pouic quand on appuie très exactement sur son umbil culus* comme on dit vulgairement, je commençais mon long apprentissage de la théorie de Darwin. *nombril
je me rabattais ensuite vers des jeux plus évolués qui façonnèrent ma destinée professionnelle... comme Docteur Maboul... où j'apprenais déjà à soigner la côte du rire, et la crampe de l'écrivain.
C'est après avoir échoué dans l'opération du coeur brisé et avoir entendu le cri strident du malade (qui avait également un nez rouge qui s'alumait) que je décidais d'arrêter là mon expérience en médecine. Je décidais du même coup, afin de d'éviter d'atroces souffrance au malade, de n'opérer désormais le Docteur Maboul qu'avec une pince en plastique. J'avais 21 ans.

 
Ma maîtrise de l'informatique provient sûrement de l'usage immodéré de ces petits jeux électroniques de notre enfance... du simple au double-écran Nintendo...ma capacité d'adaptation s'en est trouvé très largement accrue. Puis je passais au TO7/70 ... digne successeur du TO7 première génération que j'avais découvert en classe primaire...






 














 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Mais, ami lecteur, tu me demanderas probablement d'où me vient cette facilité, à peine croyable pour quelqu'un de 28 ans,
à m'exprimer en un français si châtié. Je vais te répondre. Une expérience déterminante... les Playmobil. Je passais en effet bon nombres d'après-midi à raconter des histoires au Docteur Maboul agonisant en un lent "gGgzzzzggzz" . Des histoires de cow boys, et d'île au trésor surtout. Puisque j'avais eu deux coffrets "Pirates des Caraïbes" et "Au Pays du Western". Probablement encore, les Playmobil m'ont formé à la culture américaine et à l'envie de découvrir cette terre sauvage et encore inconnue, pleine de chevaux, de pistolets en plastique et de banques à dévaliser.

Une experience enfin forma mon humilité... Je n'eu jamais la ferme Playmobil.
Peut-être mon amour de la zoophilie vient-il de se cruel manque... besoin d'exhorciser un manque trop flagrant... une envie irrépressible.

Enfin, plus récemment, mon goût pour l'écriture et mon envie d'écrire plein de pages reliées par de la colle qui tient plus de 6 mois est dû à ces petites choses que j'avais dans mon plumier d'écolière quand j'avais quelques années de moins que maintenant... Le fameux taille-crayon "La Bataille des Planètes" ne vous aura pas échappé. Grace à lui, fini les crayons de couleurs mal taillés, les crayon HB au bout trop arrondi... à moi les pages d'écriture sur cahier grand format, grand carreau, marge à gauche.

Et les travaux pratiques ? Les beaux protège-carnet en sky vert (collée avec la colle Cléopatre, "la reine des colles-qui-sentent-bons" et sa petite spatule souple insérée au milieu, et pleine de colle), avec initiales qui ressortent en relief sur la couverture (oui, on a tous le même), ou la trousse fabriquée avec l'aide de la machine à coudre (fabriquée par Monsieur Timonier, je le dis à toute fins utiles...c'est une question du Trivial Pursuit).



Et les scoubidous. Ce qui est bien, c'est qu'on en trouvait toujours l'utilité... ("Oh! le joli porte-clef! Oh! regarde comme j'ai fais une jolie lettre pour me rapeller de mon prénom! Oh regarde, j'ai remplacé la tirette de la fermeture éclair cassée de ton sac à main maman!).

 

Après l'écriture et les travaux lanuels, la lecture. C'est important la lecture de nos jours, presqu'un enfant sur deux ne sait pas lire à son entrée en 6e*. ALORS QUE MOI JE SAVAIS MOI ! Grace à Pif Gadget et au Journal de Mickey (mais il n'y avait que des trucs en cartons prédécoupés qui tenaient pas longtemps). Même si je ne comprenais pas tous des aventures potagères du conconbre masqué, les gadgets de Pif étaient des plus élaborés: en vrac... les pois sauteurs venus de pays amis - Cuba-, un pistolet Colt à flechettes (à n'utiliser qu'en milieu bourgeois), le stylo qui couine (pratique pour les partiels), et la machine à faire des oeufs carrés (là, c'est con, je ne sais pas quoi mettre), et Francette, la rainette gobe-francs (ça ne s'invente pas... vive le néo-keynésianisme).

De plus, Pif Gadget m'a familiarisé avec des engagements politiques marqués, alors que, petite déjà, je m'interrogeais sur l'avenir de la vente de la presse engagée en pays socialiste. Ces questionnements ne m'ont pas quitté, même si les gadgets ne sont plus ce qu'ils étaient (et on se demande ce qui explique la défaite de la gauche après...).

En guise de conclusion.... on peut résumer mon enfance dans les 80's par cette si belle phrase apposée sur cet autocolant Pif... :


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 












 


















































  *Ce court message informatif est sponsorisé par le Ministère de l'Education Nationale